Les explorations botaniques menées en ces lieux témoignent de la multitude d'espèces végétales que l'on peut rencontrer. Pour exemple le célèbre botaniste Dominique Villars (1745-1814) fut le premier dès le 18ème siècle à reconnaître la richesse floristique du col du Lautaret et ses alentours.

On recense dans le Briançonnais et Pays des Écrins 1/3 de la flore française soit prés de 2500 espèces végétales avec un cortège de plantes aux origines diverses.
Parmi les méditerranéennes on retiendra l'aristoloche pistoloche (Aristolochia pistolochia), l'arbre à perruques (Cotinus coggyria), les plantes d'origine asiatique telles la stipe capillaire (Stipa capillata) et l'astragale queue de renard (Astragalus alopecurus) ont trouvé refuge dans les zones steppiques et pour ce qui concerne les artico-alpine venues coloniser les montagnes après la dernière glaciation quaternaire (il y a environ 10 000 ans environ) elles se regroupent en altitude, parmi elles le saxifrage à feuilles opposées (Saxifraga oppositifolia), la renoncule des glaciers (Ranunculus glacialis) et le saule réticulé (Salix reticulata).

Les plantes endémiques représente 3,5% de la flore française, parmi elles il y a le chou de Richer (Coincya richerii), le Prunier de Briançon (Prunus brigantina) et le sainfoin de Briançon (Hedysarum brigantina).

La diversité végétale rencontrée s'explique également par la présence de hauts sommets tels le Mont Thabor (3178m), le Grand Galibier (3228m), la Meije (3983m), le Pelvoux (3946m) et la Barre des Ecrins (4102m) et offre une géologie contrastée. Les influences climatiques sont également à prendre à compte avec un taux d'hygrométrie de l'air faible dont la moyenne à l'année est de 30%.