Nouvelle-Zélande

Old Man Range  Lac Hawea  Scott's Track

La Nouvelle Zélande s'est formé il y a 5 millions d'années, elle porte le nom maori d'Aotearoa qui signifie le pays du long nuage blanc. Riche de 2500 espèces végétales, cet éden du bout du monde est connu pour sa flore particulière qui comprend 80% d'espèces végétales endémiques. Le pays est composé de deux îles : l'île du nord et l'île du sud.

La flore et la faune que l'on y trouve sont restés quasiment intactes témoignant de certaines reliques de l'ancien monde du Gondwana, comme les fougères arborescentes. Deux principaux types de forêts se partagent le pays : celles composées de feuillus, de Podocarpus, et de conifères géants comme les kauris (Agathis australis), et celles constituées de Nothofagus que l'on trouve davantage dans l'île du sud.
Celle-ci est traversée par une chaîne de montagnes qui longe sur 500 km la côte occidentale, on la nomme les Alpes du sud en référence aux montagnes d'Europe auxquelles elle ressemble fortement. Les maoris lui donnaient le nom de Kä Tiritiri ou Te Moana. Son point culminant est le mont Cook (3 764m). Cette chaîne de montagne s'est formé lors de la collision de la plaque tectonique pacifique et indo-australienne.

Dans ces montagnes se distinguent deux grands étages de végétation : la zone alpine basse caractérisée par les pelouses de graminées appelées "tussock" et la zone alpine haute où l'on retrouve certains genres en abondance comme les Celmisia, Ranunculus, Dracophyllum et Euphrasia.
L'île du sud est riche de 600 plantes alpines, parmi les plus rares on y trouve Pachycladon novae-zelandiae. Les forêts pluviales tempérées de la côte ouest contiennent quant à elle une biodiversité toute particulière et sont parsemées de lichens, mousses, fougères et espèces végétales épiphytes.

Là où prospère le kea (Nestor notabilis), ce perroquet endémique des montagnes de l'île du sud connu comme l'un des plus intelligent au monde, foisonnent des forêts luxuriantes au couvert végétal dense et se dressent des sommets désolés, derniers refuges des Celmisia, Aciphylla, Raoulia et Pentachondra.

La grande forteresse de chlorophylle aux nuances multiples vert-émeraude couvre une grande partie de l'île du sud, composée en grandes parties de hêtres et d'autres feuillus, la pénombre que l'on y trouve conduit au développement de fougère et autres ptéridophytes et une fois passé la limite des arbres, les "tussocks" parsèment les versants laissant la place peu à peu à une flore monochrome. On compte en fait beaucoup de fleurs blanches et ceci s'explique essentiellement par l'absence d'insectes.

Article de presse